Ca fait plus de 20 ans que je vais aux Maldives pour y organiser des trips et vous pouvez imaginer qu’après 40 séjours sur place, j’en ai vu passer des bonnes vagues.
Mais, là, je n’ai jamais vu ça, même en 1998, les lineups étaient plus encombrés !
Avec un petit groupe de copains et de bons clients, on est arrivés le 16 Juillet, à J+1 après la réouverture des frontières, après un vol sans histoire via Madrid et Doha (sur Qatar Airways). A noter un « Health Certificate » à remplir en ligne pour l’entrée à Malé.
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Accueillis par 2 jours de conditions de surf parfaites, de houle à 2 m sans vent, on évoluait à 2 bateaux entre 6 spots : Jails / Sultans / Ninjas / Cokes (les droites) tout le temps offshore (vent de terre) et Honky’s / Chickens (les gauches side ou off selon la direction du vent).
A cette période de l’année, la houle est généreuse et varie entre 1,2 m et 2,5 m de direction SE (houle courte à 9-11sec) ou SSO (houle longue de 15-20sec). Le nombre d’heures de surf parfait à moins de 5 à l’eau fut juste exceptionnel.
Quelques locaux qui viennent surfer, parfois un courant rentrant qui rendaient le cadre un chouia moins idyllique mais en moyenne, ce fut juste la régalade totale !
Avec notamment une fin de trip en apothéose, avec le manège à vagues (courant sortant qui ramène au pic) sur des conditions glassy à 2m + et une après-midi avec des dizaines de dauphins qui viennent surfer les vagues avec nous. Nous, c’était Jérôme et ma pomme pendant 2h : un souvenir à graver au fer bleu turquoise !
Le retour en avion fut ponctué par deux documents administratifs à remplir en ligne, compte tenu de passages en transit à Londres et Madrid, pas la mer à boire non plus ! Ok, le vol avec visière et masque, avec des hôtesses et stewards qui semblent tout droit sortis d’un nouvel épisode de Star Wars, rendent le voyage un poil moins agréable que par le passé, mais si c’est la condition pour surfer dans de telles conditions, je resigne tout de suite !